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LA F.N.A.D.E.P.A.P.E. réagit à une concurrence qui divise

Notre Fédération, reconnue d’Utilité Publique, forte de ses 60 années d’expérience d’entraide, regroupe les ADEPAPE créées en vertu de l’article L. 224.11 du CASF. Elle décide les orientations du mouvement en Assemblée Générale fédérale. Elle est représentée dans toutes les instances nationales et départementales relatives aux questions liées à la protection de l’enfance et s’inscrit dans une démarche de coopération constructive.

Des jeunes, dont certains anciens administrateurs de la Fédération, aujourd’hui en opposition, se définissent comme des « anciens enfants placés » et choisissent de s’exprimer sous d’autres formes que celles de la Fédération et de lancer un réseau REPAIRS, qui s’annonce concurrent à notre mouvement. Ils entreprennent une démarche de déstabilisation des ADEPAPE existantes pour s’implanter.

La Fédération Nationale privilégie la notion « d’enfants accueillis », sujet de droit, à celle « d’enfants placés », objet de prise en charge.

Les divergences d’approches portent essentiellement sur la communication. Notre fédération s’est toujours opposée à la caricature médiatique et à l’exposition misérabiliste des situations des jeunes sortants de l’Aide Sociale à l’Enfance qui ont pour conséquence de renforcer le stigmate du placement.

Nos actions menées dans l’esprit des valeurs défendues par notre charte éthique fédérale ne sauraient être remises en cause par des détournements de vocabulaire. Les ADEPAPE n’ont pas attendu la recherche des PAIRS de 2015 pour exercer, dans l’esprit intergénérationnel, leurs missions reconnues par le CASF.

De nombreux jeunes sont aussi en responsabilité dans les associations de notre mouvement. Ils accompagnent, dans les accueils quotidiens, les personnes de tous âges et participent à l’effort de leur insertion sociale.

Notre Fédération et ses associations ont toujours tenu à leur indépendance et se sont protégées de toute instrumentalisation.

Nous réaffirmons les nécessaires améliorations à réaliser en protection de l’enfance, notamment pour les exclusions programmées dès 18 ans. Nous confirmons également que de nombreux sortants de l’ASE réussissent et prennent place dans notre société.

Le brouhaha sur la protection de l’enfance ne changera pas notre conviction du besoin de sérénité pour respecter l’action des professionnels qui accompagnent les personnes accueillies.

Paris, le Samedi 16 Mars 2019
Validé par le Conseil d’Administration